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MRC de La Jacques-Cartier
Culture et patrimoine
Être propriétaire et rénover une maison patrimoniale, c’est plus simple que vous pouvez le penser. D’autant plus que le programme d’aide à la restauration patrimoniale pourrait vous aider à la rénover à la hauteur de 20 000 $ par année. Zoom sur 3 mises en situation qui démystifient la rénovation d’une maison patrimoniale.
Maryse et Étienne sont propriétaires d’une maison à mansarde à Sainte-Brigitte-de-Laval depuis environ trois ans. Le style et le cachet ancien de l’immeuble datant de 1911 les ont séduits dès la première visite malgré la toiture à remplacer dans un avenir rapproché.
Le moment venu, les propriétaires lavalois hésitent sur le choix du revêtement. Le bardeau d’asphalte est bien plus abordable, mais beaucoup moins durable. La tôle traditionnelle redonnerait à la maison son allure d’antan et aurait une durée de vie d’environ 100 ans, mais le prix…
En optant pour l’installation d’une tôle traditionnelle par une ressource professionnelle, Maryse et Étienne pourraient recevoir une subvention allant jusqu’à 20 000 $ via le Programme d’aide financière à la restauration patrimoniale de leur MRC.
Les tourtereaux portent alors leur choix sur la tôle traditionnelle. Bien entretenu, ce matériau peut durer de trois à cinq fois plus longtemps que le bardeau d’asphalte. Le jeu en vaut donc la chandelle ! Ils auront en plus la fierté de redonner à leur demeure son authenticité.
Votre immeuble est-il admissible à une aide financière ? Pour le savoir, il suffit de communiquer avec nous.
Geneviève a hérité du chalet de ses grands-parents situé en bordure du Lac-Saint-Joseph, à Fossambault-sur-le-Lac.
Construit vers 1940, le chalet est typique des maisons de villégiature de l’époque avec sa toiture à deux versants droits et son élévation sur un étage et demi. Le revêtement de bois des façades a toutefois subi les ravages du temps et des intempéries. La galerie qui donne sur le lac est aussi défraîchie. Quelques planches pourries par-ci par-là et de la peinture écaillée à plusieurs endroits la rendent un peu moins accueillante pour des soirées café-causerie.
Geneviève souhaite redonner ses airs de jeunesse au chalet familial en faisant appel à des professionnels qui s’y connaissent en bâtiments plus anciens. Alain, un ami de la famille qui est aussi menuisier, lui propose de préserver les matériaux existants en nettoyant et grattant adéquatement les planches des murs et de la galerie et en ne remplaçant que celles qui sont trop abîmées. C’est plus économique, et probablement plus écologique. Une légère inclinaison de la galerie vers l’extérieur permettrait aussi à l’eau de s’évacuer par elle-même et ainsi prolonger sa durée de vie. Il ne resterait qu’à repeindre les surfaces : les murs en blanc, les moulures des portes et des fenêtres et la galerie en vert, comme dans ses souvenirs d’enfance.
Pour ménager son compte bancaire, Geneviève effectue une demande de subvention dans le cadre du Programme d’aide financière à la restauration patrimoniale de sa MRC. Si sa demande est acceptée, elle pourrait obtenir jusqu’à 15 000 $ pour préserver les éléments caractéristiques de son chalet bien aimé avec l’aide d’une ressource spécialisée.
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En feuilletant l’album photos trouvé dans la vieille armoire des anciens propriétaires, Jérémy et Alex découvrent que leur résidence située dans le noyau villageois de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier avait une autre allure au début des années 1930, quelques années seulement après sa construction.
Les fenêtres à manivelles en PVC qui sont aujourd’hui en place ont remplacé les fenêtres à guillotine à grands carreaux en bois d’autrefois. La porte extérieure avant était quant à elle vitrée sur presque toute sa surface et avait un panneau dans le bas. La balustrade, qui était aussi en bois, était composée de barreaux tournés.
Jérémy et Alex évaluent la possibilité de ramener la maison à son état d’origine, question de lui donner du caractère. Pour remplacer les fenêtres et la porte actuelles, ils invitent deux entrepreneurs capables de récréer les modèles de l’époque à déposer une soumission détaillée. Ils effectuent la même démarche auprès de menuisiers pour la restauration de la balustrade.
Une fois les soumissions reçues, les propriétaires pensent qu’il serait plus sage de phaser les travaux en commençant par les plus urgents :
Sachant que leur maison est admissible au Programme d’aide financière à la restauration patrimoniale de la MRC, ils peuvent déposer une demande par année et avoir la chance de bénéficier d’une subvention totale de 40 000 $, soit 20 000 $ par année financière de la MRC. C’est encourageant !
Votre immeuble est-il admissible à une aide financière ? Pour le savoir, il suffit de communiquer avec votre nous.